Inégalités culinaires.

Faire un blog de cuisine, pourquoi pas.

Quelques excellentes recettes, avec de bons produits et de superbes photos.

Sauf que les bons produits, c'est cher. Petit rappel, la situation des étudiants n'est pas brillante, et la mienne ne déroge pas à la règle. Je ne dis pas qu'il est impossible de faire des choses économiques et absolument géniales. Mais avec une cuisine, c'est mieux. Depuis mon Erasmus à Amsterdam j'ai deux plaques électriques très inquiétantes, un frigo, et un micro-ondes. Si, comble du luxe je me suis offert un mini-four impossible à nettoyer. Joie, bonheur, félicité. Bref, mes potentialités sont limitées. Je vous fais grâce de l'inventaire concernant les accessoires ou même la vaisselle (hummm, les assiettes Ikea, grises/beiges absolument immondes).

Alors les rares fois où j'ai pris des photos, ça concerne la pâtisserie. Et là, ça devient comique. Les photos sur la table sont invariablement dégueulasses puisqu'en arrière plan j'ai les bouquins de néerlandais, les papiers officiels, un livre de droit administratif. Oui, car la table de cuisine fait également office de bureau. Sexy. 

Donc je me suis résolue à... Prendre des photos dans les boîtes qui assurent le transport des cupcakes jusqu'à Paris, des muffins disposés sur des serviettes en papier - atelier tapisserie dans le container - et la moins loupée de toutes est quand même celle des cookies à la pistache, prise sur le couvre lit. 

Alors, quitte à me répéter : VIVEMENT PARIS.

Ah, on me souffle dans l'oreillette que je vais encore me retrouver dan un clapier à lapin.

Bon. Si vous avez une cuisine dont vous ne savez que faire, pensez à moi.