Un article tout simple, pour une bonne nouvelle !
Depuis que je suis majeure, je vais régulièrement donner mon sang. C'est un acte simple, qui prend peu de temps, mais qui sauve des vies, on ne le rappelera jamais assez. (Cliquez sur le lien pour découvrir la prochaine collecte près de chez vous !)
Mais j'ai toujours été très mal à l'aise avec le questionnaire. Pas parce qu'il s'agit de dévoiler sa vie à un personnel médical, plutôt parce que je sais que vont arriver les questions sur l'homosexualité. N'ayant jamais eu de rapport homosexuel, ne me considérant pas comme telle (non plus comme hétéro, dépassons le genre et l'identité sexu-elle/ée !), je ne devrai pas tant angoisser cette partie. Mais si. Parce qu'elle me révolte, et qu'elle me gêne. Que dans un pays prétendument évolué, où des gens meurent chaque jour faute de sang, on empêche une partie de la population de faire un don, voilà qui me hérisse le poil. Tout simplement. Car l'homosexualité ou des préférences sexuelles quelconques ne sont pas des facteurs de risque en elles-mêmes. Parce que les dons doivent toujours être testés. Parce qu'il s'agit pour moi, et beaucoup d'autres, d'un reliquat absurde et nauséabond d'une époque où l'homophobie était la norme.
J'espère bientôt pouvoir mettre cette rancoeur et ce dégoût au passé, puisque la Ministre de la Santé, Madame Touraine, a annoncé que les choses allaient réellement bouger de ce côté là. Un espoir, de plus. J'ai envie de croire qu'il ne sera pas déçu. Depuis le départ de Sarkozy, j'angoisse moins quand j'entends les annonces gouvernementales à la radio : début juin avec le Conseil d'Etat qui refuse la "réforme de la masterisation", décriée par tous, et aujourd'hui avec cette autre bonne nouvelle. Le taux d'abstention pour les législatives m'a quelque peu refroidie, mais si, l'égalité des droits doit avancer.
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