Comme chaque année, j'ai eu le droit à mon petit pèlerinage montpelliérain. Quatre jours. Quatre jours de véritables vacances. Voilà de quoi vous raconter quelques petites choses. Commençons par le commencement : le trajet. Qui m'aura coûté un peu moins de 70 euros aller-retour en première classe. Ma grande fierté du moment. Cependant, comme un bonheur n'arrive jamais seul, j'en profite pour passer mon coup de gueule contre la SNCF.
Pour celles et ceux qui me suivent depuis plus d'un an, vous savez que j'ai passé mon année d'Erasmus à voyager entre Amsterdam, Lille et Paris. Pas bête la bête, j'ai pensé à m'offrir une carte grand voyageur avant cette année très ferroviaire. 30 euros pour 3 ans, la possibilité des e-billets directement enregistrés sur la carte, une ligne téléphonique dédiée, mais surtout, un cumul de points fidélité et l'accès aux salons réservées (toilettes, internet, fauteuils, presse, machins à café etc.) Ces salons me servaient de bases de repli, de lieux de sieste, je m'y changeais et m'y séchais les cheveux. Bref, c'était la maison.
Salon Grand Voyageur de la gare Lille Flandres, Mars 2012. |
Début 2012, les choupis de la SNCF m'apprennent que leur programme fidélité change. Soit. L'idée est de se rapprocher des programmes proposés par les compagnies aériennes. Soit. Ils ont donc rééchelonné les différents "niveaux" de voyageurs. Cela permet notamment de créer le premier palier "voyageur", gratuit et accessible à tous pour bénéficier des e-billets sur une carte de fidélité ouvrant à des remises. Très bien, magnifique. J'applaudis des deux mains. De mon côté, je reste une Grande Voyageuse. Pas une Grande Voyageuse Plus. Pour ça il faut que je cumule des points de fidélité plus. Ceux qui permettent non pas d'accéder aux primes - cadeaux et billets de trains - mais de changer de statut. Sauf que... Les grands voyageurs n'ont plus accès aux salons.
Whaaaaaaaaaat theeeee fuuuuuuuck !
J'ai piqué un scandale à tous les services de la terre, du moins ceux étant reliés à ce programme fidélité et la seule réponse fut "Ah mais vous avez payé, vous avez signé, mais bon, ça change."
Original comme manière de considérer une rupture de contrat.
Original comme manière de considérer une rupture de contrat.
J'ai donc gardé mon ancienne carte. Déjà, elle est rouge, ça en jette plus. Et je continue d'aller dans les salons. Jusqu'à la date d'expiration de la dite carte rouge. Ça, c'était mon côté grognon. Il n'empêche que j'ai pu m'offrir l'aller en première classe pour Montpellier, uniquement en utilisant les plus de 8000 points fidélités cumulés durant l'année. <3
Paye ta démocratisation ferroviaire.
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